Au moment d’envisager la cession de son entreprise, plusieurs possibilités s’offrent au dirigeant. Elles se segmentent en deux grandes familles.
- Une transmission en interne
Transmettre en interne consiste pour un dirigeant à céder son entreprise à l’un des membres de sa famille, typiquement l’un de ses enfants.
Cela peut également prendre la forme d’une cession à l’un ou plusieurs de ses collaborateurs.
Ces typologies de transmission sont prisées par les financiers car elles permettent de réduire l’asymétrie d’information et assurent un passage de relais en douceur. Ce sont assurément des transmissions qui garantissent une excellente pérennité de l’entreprise.
- Transmission en externe
Dans cette configuration, le dirigeant envisage la cession de son entreprise à un repreneur extérieur à la société. Il peut s’agir selon les cas, et en fonction de la spécificité de l’entreprise ainsi que des attentes du cédant, d’une entreprise ou d’un groupe présent dans l’écosystème de la société (concurrent, client, fournisseur, …). Le repreneur peut également être un repreneur individuel, cadre ou dirigeant, sans lien avec l’entreprise, aspirant à devenir entrepreneur. Il peut enfin s’agir d’un fonds d’investissement, agissant pour son compte ou en appui d’un repreneur individuel.
Dans ce type de configuration, le dirigeant doit au préalable définir le cahier des charges du repreneur idéal, en termes de compétences, d’expérience et bien sûr de fonds propres disponibles.
Cette typologie de transmission engendre un changement de gouvernance plus important que les transmissions réalisées en interne.